Laurel Healy fait son entrée dans le monde politique à Washington en intégrant le cabinet de son frère, un sénateur américain. Elle découvre qu’une bonne partie des politiques n’a plus qu’une moitié de cerveau, depuis l’arrivée d’insectes amateurs de chair fraîche en passe de prendre le contrôle du gouvernement, voire du pays… Aidée de Rochelle et Gustav, elle tentera d’empêcher l’invasion.
Comme The Good Wife, Braindead est difficile à classer : comédie, comédie dramatique, drame, science-fiction… Elle est un peu de tout et c’est précisément ce qui fait son charme. Pourquoi pas une comédie musicale ? Alors n’hésitons pas, faisons du fameux « previously on » un numéro musical ! Filmons une scène de tentative de meurtre comme on filmerait une chorégraphie de Broadway ! Pourquoi pas une romance ? Allons y pour une relation sincère mais compliquée de divergences politiques… Et une comédie absurde et horrifique ? Rien de tel ! Vive les insectes dans les oreilles et les têtes qui explosent !
Sans être hilarante, la série est ainsi un mélange des genres détonnant et finalement, très attachant. Le regret qu’on peut avoir, sans doute, est que les deux sphères évoluent longuement sans être suffisamment connectées. Il manque parfois le petit quelque chose qui assurerait le lien entre les deux groupes de personnages, narrativement, puisque seule Laurel incarne ce pont entre les deux branches. Ce qui faisait la force de The Good Wife, c’était certainement sa capacité à proposer un récit entier et global grâce à l’ensemble de ses personnages forts, ici, le rythme des 42 minutes n’est pas aussi efficace et l’enthousiasme est moindre.